
Le réchauffement climatique est l’un des défis les plus pressants de notre époque, avec des impacts déjà visibles sur les écosystèmes, les sociétés et les économies à l’échelle mondiale. Si le constat d’un réchauffement est désormais largement partagé, la question de son origine anthropique, c’est-à-dire liée aux activités humaines, reste au cœur du débat, notamment face à la désinformation véhiculée par les climatosceptiques.
La cause anthropologique, et le debunkage des climato-imposteurs ça reste les bases physiques du réchauffement, alors nous y voila. Nous pouvons prouver l’origine anthropologique du réchauffement grâce à plusieurs méthodes en commençant par le ratio carbone 13/carbone 12
Il y a 3 isotopes de carbone, le carbone 12 (C12), le plus commun, le carbone 13 qui constitue 1% du total et le carbone 14 (constituant une partie encore plus infime) que tu connais pour la datation au carbone ! Le ratio carbone 13/carbone 12 ( admettons 1/1000 ) dans les combustibles fossiles est plus faible que celui présent dans l’atmosphère ( admettons 1/100 ), car les végétaux préfèrent absorber le carbone 12 (ceci parce qu’il est moins lourd, donc plus facile d’utilisation).
Ainsi, en brûlant des combustibles avec une plus grande proportion de carbone 12, la proportion de carbone 13 dans l’atmosphère devrait baisser, car les combustibles fossiles proviennent de matière végétale ayant une concentration en carbone 13 faible comparé à l’atmosphère. Et magie ! C’est le cas dans la figure suivante :

Maintenant, si tu veux une autre explication parce que t’es pas convaincu :
Le CO2 est un gaz à effet de serre qui absorbe l’infrarouge. Donc, puisque sa proportion augmente, on devrait voir que la Terre émet moins d’infrarouges vers l’espace, parce qu’ils sont + absorbés par le CO2 (et les autres GES comme le méthane). Ainsi, il suffit donc d’analyser l’intensité du rayonnement émis par la terre en fonction de la longueur d’onde, pour détecter les creux où cette émission est absorbée par le CO2.
Si on fait la différence entre 1970 et 2006, ce qui est visible avec la courbe rouge du premier graphique et la courbe noir du second graphique, on observe une diminution de l’émission d’infrarouges de la Terre. Magie encore, cette émission d’infrarouge réduite a été absorbée par le CO2 et autre gaz à effet de serre, qui se situe dans la troposphère, dans la couche la plus basse de l’atmosphère donc ! En conclusion, alors que la Terre reçoit toujours autant d’énergie du Soleil, elle émet moins, c’est-à-dire qu’elle conserve l’énergie qu’elle laissait autrefois s’échapper vers l’espace ; créant un déséquilibre thermique provoquant un réchauffement planétaire généralisé.
Toutefois, il est important de souligner qu’étant donné que la terre se réchauffe, elle va dans le même temps émettre davantage d’infrarouge, lorsque ces IF sont émis dans la bande d’absorption des GES, on ne le voit pas étant donné de leur absorption, mais dans lorsqu’il n’y a rien pour les absorber, il y a une augmentation des émissions visible depuis l’espace, comme on peut le voir sur le graphique
“Oui mais c’est les océans qui relâchent du CO2”
Tandis que les concentrations de CO2 augmentent dans l’atmosphère, le pH des océans diminue, un phénomène qui permet de comprendre que les océans sont des nets absorbeurs de CO2, en tout cas, pour le moment ( de la même manière que le sucre peut se dissoudre dans l’eau, le CO2 aussi ) :

En plus de provoquer des changements climatiques, l’augmentation des niveaux de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère due à la combustion de combustibles fossiles et à d’autres activités humaines, y compris les changements dans l’utilisation des sols, a un effet direct sur la chimie des carbonates des océans, appelé acidification des océans.
Les eaux océaniques de surface absorbent une partie de l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère, ce qui entraîne divers changements chimiques dans l’eau de mer : une augmentation de la pression partielle de CO2 (pCO2,sw), du carbone inorganique dissous (DIC) et de la concentration d’ions hydrogène et bicarbonate, ainsi qu’une diminution de la concentration d’ions carbonate (figure 13.4). En bref, le CO2 est un gaz acide qui se combine avec l’eau pour former de l’acide carbonique, qui se dissocie ensuite en ions hydrogène et bicarbonate. L’augmentation des concentrations d’ions hydrogène dans l’eau de mer entraîne une diminution des ions carbonate par leur conversion en ions bicarbonate. La concentration d’ions carbonate dans l’eau de mer affecte l’état de saturation des composés de carbonate de calcium, que de nombreuses espèces marines utilisent pour construire leurs coquilles et leurs squelettes. L’acidité des océans fait référence à la concentration d’ions hydrogène dans l’eau de mer, indépendamment du pH de l’océan, qui est fondamentalement basique (par exemple, pH > 7). Les eaux de surface des océans sont devenues 30 % plus acides au cours des 150 dernières années, car elles ont absorbé de grandes quantités de CO2 de l’atmosphère, et le CO2 d’origine anthropique envahit progressivement les eaux profondes des océans. Depuis la période préindustrielle, les océans ont absorbé environ 29 % de tout le CO2 émis dans l’atmosphère. Les océans absorbent actuellement environ 26 % du CO2 d’origine humaine émis dans l’atmosphère.
Chapter 13: Ocean Acidification and Other Ocean Changes
“ça doit être le soleil ou un truc comme ça”
Non, ça n’a pas de sens, déjà l’activité solaire est décorrélée de l’augmentation des températures actuelles

Graphic: Temperature vs Solar Activity – NASA Science
De plus, il est important de noter que ce n’est pas toute l’atmosphère terrestre qui se réchauffe, ce qui serait le cas si c’était le soleil, dans les faits, ca n’est que la troposphère, c’est à dire, la couche à la surface de la terre, tandis que les autres couches de l’atmosphère comme la stratosphère se refroidisse même.
Le phénomène ne peut donc être expliqué que par le CO2 et le changement de concentration en ozone.

Stratospheric cooling: The concerning flip side of global warming | UCLA
Les molécules de dioxyde de carbone sont très efficaces pour absorber et réémettre la chaleur sous forme de rayonnement infrarouge. Dans la basse atmosphère, les molécules d’air sont serrées les unes contre les autres, comme les gens lors d’un festival d’été, de sorte que la chaleur réémise par une molécule est immédiatement absorbée dans la même région atmosphérique. C’est l’effet de serre, un réchauffement global de la troposphère.
La moyenne atmosphère est beaucoup moins dense (la moyenne et la haute atmosphère combinées ne représentent que 15 % de la masse totale). Le rayonnement infrarouge réémis par les molécules de CO2 y est beaucoup moins réabsorbé et davantage de rayonnement s’échappe dans l’espace. Il en résulte une perte globale de chaleur et donc un effet de refroidissement.
À mesure que l’homme émet du CO2 et ralentit sa réabsorption à la surface, sa concentration augmente non seulement dans les couches inférieures, mais aussi dans les couches moyennes. La différence est que dans la couche inférieure, le réchauffement s’intensifie, tandis que dans les couches moyennes, le refroidissement s’intensifie. En se refroidissant, les molécules ralentissent et se rapprochent les unes des autres, et les couches moyennes et supérieures se rétrécissent légèrement.
Rising CO2 levels also cause cooling in the upper layers of the atmosphere | BIRA-IASB
Et dernierement, et cela pour finir. J’entends aussi l’explication selon laquelle c’est la vapeur d’eau qui est à l’origine du réchauffement climatique…
C’est vrai, mais avant tout, il faut se demander pourquoi il y a une augmentation en concentration de vapeur d’eau, la réponse est simple, c’est dû au réchauffement initial causée par le CO2, en outre, le réchauffement augmente tout naturellement l’évaporation de l’eau, logique, mais pas que, le réchauffement de l’atmosphère a aussi pour effet d’augmenter la capacité de l’air à stocker de l’eau, car lorsque l’air se réchauffe, ces molécules se mettent à bouger plus vite et s’éloignent les unes des autres. Cela crée davantage d’espace entre les molécules. Cet espace supplémentaire permet à un plus grand nombre de molécules d’eau (vapeur d’eau) de s’intégrer aux molécules d’air.
Donc, le CO2 augmente la concentration en vapeur d’eau de l’air, du fait de l’évaporation et de l’augmentation de la capacité de rétention de l’atmosphère, et en retour, cette vapeur d’eau supplémentaire entraîne un réchauffement globale supplémentaire qui est en réalité supérieur à celui du seul CO2, c’est une boucle rétroactive positive qu’on ne distingue pas avec l’augmentation du CO2 du fait de sa complète dépendance avec celui-ci.

STOPPP !
On a failli oublié peut-être le plus important :O
Voici la preuve de l’augmentation des températures évidement
L’augmentation des températures est un fait incontestable, outre que mon explication précédente sur le déséquilibre des rayonnements émis par la terre peut prouver à lui seul l’augmentation des températures, voici des sources diverses montrant eux aussi une augmentation des températures, les sources peuvent être indépendante ou gouvernementales et proviennent en général de stations météorologique ainsi que de bouée en mer.
On remarquera que les données se corroborent tous entre elles :

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